Premiers pas à Stckholm ou chronique d'une journée mi-figue mi-raisin

En tant que Suédoise d'adoption, je ne pouvais pas évoquer ma première journée à Stockholm. Même si cette journée n'était ni favorable à la recherche, ni au tourisme.
Il m'est arrivée, en effet, quelques avatars : d'abord, il pleut (OK, d'accord, si je commence à me plaindre de la pluie en Suède, je suis mal barrée, mais quand même, ce temps est peu propice à la promenade-découverte), l'Eglise réformée française où je suis censée faire mes recherches est fermée (mais comme dirait notre ami, le gouverneur de Californie : "I'll be back")

, je ne trouve pas de livre qui m'intéresse à la bibliothèque (juste un Nouvel Obs dont l'un des articles sur les héritiers des familles les plus riches de France me donnerait presque envie d'adhérer à Action Directe). Heureusment, non loin de là, se trouve le musée d'Histoire.

Et je dois dire que la partie sur la préhistoire est extrêmement bien faite : on y explique le travail des chercheurs sans tomber dans l'ennuie des grandes théorie, il y a une salle réservée à la sensibilisation à l'archéologie pour les enfants (et ils sont priés interpréter et exposer les résultats de leurs recherches !). Le tout à grand renfort d'animations vidéo. Je m'arrête là pour laisser la surprise aux futurs visiteurs. On trouve également toute une exposition sur les Vickings (qui n'ont rien à voir avec les Suédois, avis à une certaine personne qui me chambre sur une éventuelle romance avec un vicking, chose qui n'arrivera jamais). Dommage que la créativité dont font preuve les salles sur la préhistoire et les Vickings ne concerne pas les salles sur l'art du Moyen âge. Aspect religieux oblige ? Pourtant, l'art religieux est foisonnant et exubérant, à mettre un calviniste français fraîchement chassé par Louis XIV dans la même humeur que Dark Vador dans un bal de charité.